Page:Benoist - L'Abitibi pays de l'or, 1938.djvu/124

Cette page a été validée par deux contributeurs.
117
L’Abitibi, pays de l’or

là. Le logement des employés à Wood-Cadillac est aussi bien organisé que possible dans les circonstances. Il n’y a peut-être que la cantine d’O’Brien qui soit comparable à la sienne.

Puis, c’est Dempsey-Cadillac, temporairement abandonnée, parce que le minerai trouvé jusqu’à présent, après une dépense de près d’un million de dollars, est extrêmement pauvre ; mais les chefs de l’entreprise ne perdent pas courage, ils ont, paraît-il, l’intention de chercher encore ; ensuite, Pan-Canadian, avec un puits de 300 pieds ; Pandora, où le travail recommence en neuf, d’autres mines encore, à l’état de prospection tantôt avancée et tantôt commençante.

***

Le gérant ou l’ingénieur, dans presque chaque campement, tient à nous dire que l’entreprise, qu’elle soit québécoise ou ontarienne, tient à employer de la main d’oeuvre québécoise et particulièrement canadienne-française. Nous ne le demandons pas, on nous le dit. Ça n’est pas un mauvais signe.