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Émile Benoist

charmant, d’une hospitalité exquise, même quand il se trouve, ainsi que nous l’avons connu, logé sous la tente en plein pays des maringouins abitibiens. Les gens de Valco ne sont pas sans espérer rencontrer chez eux, sinon tout le filon, du moins une bifurcation du filon d’O’Brien. Souhaitons leur bonne chance. Que le magma refroidi du sous-sol d’Abitibi leur soit favorable.

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En succession, toujours en bordure de la même route : Keewagama, filiale du syndicat Ventures, avec un puits de 500 pieds et quelques galeries : Central Cadillac, administrée par des gens de Montréal, puits de 200 pieds et 1 000 pieds de galerie ; Wood-Cadillac, autre entreprise montréalaise, dont l’ingénieur consultant est M. Julius Cohen et le gérant, M. E.-N. Martin. Les 50 employés qui travaillent sur le champ sont presque tous des Canadiens français, en commençant par le comptable, M. Clifford Lauriault, ancien citoyen de Maniwaki. La véritable prospection à Wood-Cadillac n’a commencé qu’en mai 1937. Les indications de surface et celles des sondages ont déterminé des directeurs à commencer le creusage d’un puits. Le travail était entrepris quand nous sommes passés