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L’Abitibi, pays de l’or
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verte assez ancienne, remontant à 1924, a provoqué, par la mise à jour de son filon, la reprise de l’activité, non seulement dans son voisinage immédiat, mais un peu dans toute la région.

Le gérant de la mine O’Brien, M. Sparks, n’était pas là quand nous y sommes passés. Son assistant, M. O’Shaughnessey — car O’Brien est une entreprise irlando-ontarienne — nous a fait voir un échantillon du filon mirifique, long d’une dizaine de pouces, d’une valeur approximative de 12 000 $. Il va sans dire que de tels échantillons ne vont pas se faire bocarder à l’usine du minerai ordinaire. On les garde d’abord en coffre-fort pour les traiter ensuite en laboratoire.

***

Valco Gold Mine, à moins d’un mille d’O’Brien, appartient à un syndicat de Canadiens français de Québec, dont M. P. Vallières est le gérant. C’est sur le terrain de surface de cette concession — la surface n’appartient pas au syndicat — que s’est établi un village de squatters, qu’il est quasi impossible aujourd’hui de déloger. La Valco fait actuellement procéder à de profonds sondages au diamant sur sa propriété. Un géologue suisse, M. Julien Guntensperger, dirige les travaux. Homme