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L’Abitibi, pays de l’or

par là. D’autres aussi qui ont meilleure réputation parmi les vingt-trois mines d’or québécoises qui ont été en production au cours de 1937, quelques-unes sont de cette région, la Shawkey, la Canadian Malartic, la O’Brien, la Thompson-Cadillac. Plusieurs autres sont à la veille de produire et l’on indique principalement Sladen et East-Malartics, qui doivent avoir bientôt moulins et usines.

Les prospects, c’est-à-dire les concessions minières qui sont l’objet d’une enquête minutieuse de la part de géologues, d’ingénieurs, de chimistes, celles où se pratiquent des sondages au diamant, sont très nombreux, une centaine, peut-être davantage. Certains prospects donnent déjà de telles indications que ceux qui les possèdent ou les administrent ont jugé à propos d’y forer des puits, de commencer l’aménagement minier proprement dit.

C’est ainsi qu’en commençant à l’ouest, l’on rencontre, à proximité de la route nouvelle, quand ça n’est pas tout au bord, l’on rencontre la propriété Bouscadïllac, qui possède déjà un puits de 500 pieds ; Thompson-Cadillac, dont le moulin de 90 tonnes par jour produit assez régulièrement, employant 80 employés, dont 30 pour cent sont de la province de Québec ; O’Brien, qui mériterait un chapitre à part, à cause de l’importance d’un