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Émile Benoist
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Canadian Malartic, à la mine O’Brien encore. Le village prend alors des allures de petite ville. À Malartic, il y a déjà plusieurs centaines de familles et la ville prend forme ; à O’Brien, une centaine de familles seulement sur le site urbain, qui appartient à la compagnie, mais, en marge, plusieurs milliers d’habitants dans le gros village du Petit-Canada.

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Entre ces agglomérations principales, les mines s’échelonnent en chapelet, chacune avec son campement. Il conviendrait de s’entendre ici sur une définition de terme. En fait de mines, il en est de plusieurs sortes, depuis la simple concession minière qui n’a pas encore été l’objet d’une exploration, d’une prospection scientifique, qui détermine la valeur à peu près certaine d’une propriété, jusqu’à la mine aménagée, avec puits et galeries, avec ou sans usine, payant ou ne payant pas dedividendes.

Le long de cette route qui traverse les zones de Malartic et d’O’Brien, il y a des mines plus exactement, des entreprises minières de toutes ces catégories et d’autres catégories encore. La Rubec du scandaleux et fugitif sieur Mulholland, se trouve