de roses thé et de plantes aquatiques. L’or vient à bout de tout. Il démontre, cette fois, que le climat abitibien n’est pas si terrible. Ne permet-il pas à l’amateur de jardins de se livrer à son aimable passe-temps ?
Les jardinets des bungalows ordinaires ont aussi des espèces surprenantes pour l’endroit. Quant aux pelouses, elles sont partout ravissantes. L’aqueduc de Bourlamaque ne leur ménage pas l’eau.
Bourlamaque s’offre comme une ville moderne, ainsi qu’il en existe sur le papier de luxe de certains magazines qui nous viennent des États-Unis. Mais cette ville compte bien moins d’habitants que sa voisine, Val d’Or : un peu plus d’un millier en comparaison de plus de sept mille.
C’est que la compagnie Lamaque, qui a organisé Bourlamaque, a jusqu’ici posé des conditions que la plupart des ouvriers mêmes — ils sont plus de 600 — n’ont pas voulu accepter. Bourlamaque explique Val d’Or, sans toutefois justifier pleinement cette dernière. La liberté ne devrait pas exclure l’ordre et le bon sens.