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LE MAJOR PIPE ET SON PÈRE

« Les Boches, écrivait donc James Pipe, ils étaient là, abrutis à force de canon ; le bouc il était là, mélancolique de son sort ; et l’infection, l’officier il disait c’était l’odeur naturelle des Boches, quand ses soldats ils croyaient c’est le bouc. Alors, après l’attaque, tout le monde prenant thé et tartines, ils discutèrent… »

M. John Pipe, qui lisait la prose du brave James, en était à ces mots, quand on entendit deux coups de sifflet. Le train partait-il ?

— Mongsieur Bâbette, dit M. John Pipe, montez vite, voulez-vous pas, et placez-vous dans le porte que je vous dise la fin de le histoire drôle de mon cher garçon. Pour voyager, cela donne toujours plaisir.

Barbet grimpa dans son wagon, et M. John Pipe, lisant son fils James, continua ainsi :

« Donc, l’officier il ordonna les hommes lui amener le bouc et les Boches afin on compare l’infection. Donc, on amène le bouc : l’officier tombe évanoui. Les soldats s’élancent, frottent, raniment ; durant ce temps on amène les Boches ; et alors… »

Le train resifflait et s’ébranlait.