du Commodore, qui d’ailleurs n’avait rien compris
à cette longue phrase, débitée trop vite.
M. John Pipe ouvrit « sa parapluie glorieuse ».
À la suite du commandant et de Barbet, il évolua,
tel un Japonais, sur une mince planchette
au-dessus de l’eau, où la pluie faisait des ronds
précipités. Et à la queue-leu-leu, ils s’engouffrèrent
dans un sous-marin où plongeait une
échelle de fer. Seul, le parapluie doré ne passa
pas. M. John Pipe avait déjà son pardessus de
satine bleue qui lui remontait et bouffait sous les
aisselles. Il venait de mettre une de ses guêtres
claires dans une mare d’huile ; il fallut le secours
du Commodore pour empoigner le tout, rétablir
l’équilibre, fermer le parapluie.
Puis, cet officier commença d’expliquer l’appareil énigmatique et affreux dans lequel ils étaient descendus. Cage étroite, métallique, remplie de tuyaux, de roues, de vis, de cadrans, de réservoirs. M. John Pipe, déjà déprimé par sa descente pénible et son pied huilé, sentit son âme s’abattre en lui tout à coup, comme un château de cartes. Mon Dieu ! Est-ce à cela qu’aboutissait tout son espoir vibrant en la visite des bateaux ? Il soupira, accablé. Comment de malheureux hommes pouvaient-ils vivre là-dedans ? Mais cette ques-