en scène, lui donnant l’occasion de déployer son génie.
Cet homme étonnant vient de terminer les hors-d’œuvre en luttant contre un pessimiste imaginaire :
— Non ! s’écrie-t-il. Je vous dis que la bonté existe dans le monde !
Il fait chanter les mots :
— La Parisienne de Becque est une chose inutilement, cruelle.
Ses narines s’épatent.
— Je connais les Parisiennes ! Pour que cette pièce-là fût vraie, il faudrait, après les trois actes que nous connaissons, que cette femme, dans un quatrième, se rachetât. Moi, je veux bien le faire, le quatrième ; je le vois ; je le sens ! Il y aurait un enfant malade. Et elle serait au chevet de cet enfant, et elle dirait, le cœur bouleversé : « C’est fini !… je n’irai pas ! Non ! Non ! Plus de rendez-vous ! Je suis la Parisienne : tête folle à mes heures, mais cœur de mère d’abord ! »
Cette déclaration dramatique a figé le garçon.