Page:Benjamin - Antoine déchaîné, 1923.djvu/54

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
56
ANTOINE DÉCHAÎNÉ

Le voilà épanoui. Il ajoute :

— Frédéri est un daim, mais on s’en tirera… Croyez-vous que ce mas est admirable !

Il tire, sa montre :

— Onze heures et quart. Nous serons à table à midi. On va boire comme des trous.

Puis il allume une cigarette et conclut pour lui-même dans la première bouffée, d’une voix satisfaite et volontaire :

— On a tourné ! C’est tout ce que je voulais. Maintenant, ils sont en route, il n’y a plus qu’à les faire marcher… et ça me connaît !