Page:Benda - Le Bouquet de Glycère.djvu/16

Cette page a été validée par deux contributeurs.


PHILARÈTE

Je sais tout cela. Socrate.


SOCRATE

Et, dis-moi, Philarète : sachant tout cela, tu n’as pas peur ?


PHILARÈTE

Bien te prend d’être notre maître vénéré, de qui rien ne nous peut offenser. Eh non ! Socrate, je n’ai pas peur.


SOCRATE

En vérité, tu me déconcertes ; je te croyais plus courageux.


PHILARÈTE

Que veux-tu dire, Socrate ?


SOCRATE

Dis-moi, Philarète : quand Hector, informé par les dieux que son heure de mourir n’est pas encore venue,