tres voyageurs qui n’ont pas vu autant que lui, ou de la présomption de gens disposés à nier la vérité de tous les récits qui ne s’accordent pas avec leur peu d’instruction.
Dans les rochers situés au pied des montagnes qui font face à la mer, nous aperçûmes quelques mines de soufre, qui, malheureusement, ne peuvent être d’un grand secours, à cause de leur position. En effet, il en coûterait trop pour en transporter le produit par terre jusqu’au Nil ; et quoiqu’elles soient voisines de la mer, elles ne pourraient donner lieu à aucun commerce maritime, parce qu’on ne peut charger de bâtimens sur cette côte.
Nous retournâmes à l’endroit de notre halte ; la mer nous avait fourni des alimens dans notre excursion ; c’étaient des coquillages de toute espèce, que nous trouvions sur la plage. Les grosses pétoncles nous offraient une très-bonne nourriture, surtout vu la faim que nous avions, et les petits nous parurent un mets vraiment délicat ; l’extrémité surtout était succulente ; mais le reste,