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en nubie, etc.


tiquités, et que nous n’en voulions point aux pierres précieuses. Cependant il ne se rassura point, et nous dit qu’il allait être promptement de retour. Nous nous reposâmes ce jour pour donner aux chameliers le temps de faire du pain pour leur voyage.

Le lendemain rien n’annonçait encore notre prochain départ. J’avais remarqué un changement subit dans les dispositions du cheik depuis qu’il avait vu le chef des mineurs, et je commençai à supposer que celui-ci avait obtenu de lui qu’il retardât notre voyage le plus qu’il pourrait. Nous n’avions pas voulu consentir à attendre ce chef aux ruines d’un temple où nous devions arriver au bout de deux journées, et nous insistâmes sur notre départ. Il fallut bien se mettre en route ; mais ce ne fut que le soir. Notre compagnie s’était accrue du soldat d’Esné, du cheik, notre guide, qui resta un peu en arrière, et de quatre chameliers ; ainsi nous étions eu tout douze hommes. Nous avions seize chameaux dont six étaient chargés de vivres, d’eau, d’ustensiles etc. Nous fîmes halte pour ce jour après trois heures de marche, au pied d’une colline.

Le lendemain 23, nous nous remîmes en route de bonne heure, et nous arrivâmes en trois heures de temps au premier puits du désert. Là,

Tome II.
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