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Il est évident que ces inscriptions ont été tracées par des hommes qui ont fait, sous le règne des Romains, leurs dévotions à ce temple, et qui ont voulu laisser un souvenir de leur pélerinage. M. Burckhardt présume que Dakké est l’ancien Pselcis, et que le temple a été bâti en petit sur le modèle de celui de Philae. Les colonnes y sont surmontées des mêmes chapiteaux qu’on voit seulement dans cette île ; les figures sculptées en grand nombre sur les murs du dehors et dans les diverses salles, sont exécutées avec un soin qui les met au rang des plus beaux modèles de sculpture égyptienne que les voyageurs admirent à Philse et à Hermonthis. « Je préfère, dit ce voyageur, les figures dans la salle derrière l’adytum à tout ce que j’ai vu dans les temples de ces contrées ; dans aucun je n’ai trouvé cette correction de dessin, cette grâce dans les esquisses ; quelques figures auraient fait honneur à un édifice grec. » Sur une des colonnes M. Burckhardt vit représenté un harpiste, et dans une chambre obscure à côté de l’adytum, il trouva un tombeau profond au-dessus duquel|il y avait un gros lion sculpté sur le mur.