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voyages en égypte,


la masse. Les briques avaient douze, quatorze à seize pouces de long, sur cinq à six de large. Étant monté au haut de la pyramide, je pus voir de là toute la vallée et l’entrée du Faïoum. À l’ouest et à une distance de deux heures seulement, s’élevait l’autre pyramide ; située dans un terrain plus bas, elle paraissait aussi plus petite. Plus loin, à l’ouest, j’aperçus Medinet-el-Faïoum, bâtie sur les ruines de l’ancienne Arsinoé, et présentant de loin un aspect imposant. Je descendis de la pyramide vers le canal, et traversai un pont solidement bâti à l’ouest de la vallée.

Nous continuâmes ensuite de longer le pied de ces collines jusqu’à l’autre pyramide. Nous passâmes la rivière à gué, sur nos ânes, pour nous rendre sur le bord occidental, et traverser un autre bras de la rivière, mais qui dans cette saison était presque entièrement à sec. Nous entrâmesjdans une place de six cents pieds carrés, entourée de hautes digues en terre, qui paraissent avoir été construites pour mettre à l’abri de l’inondation-du canal, ce terrain, qui sans doute a servi d’emplacement à quelque ville ancienne ; mais il n’en reste que des blocsde pierre et des traces d’ouvrages en briquetterie. Après avoir traversé encore un petit canal