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distance qu’il y a entre le centre de la chambre et son côté oriental.

De cette observation simple et naturelle, je conclus que, s’il y avait quelque chambre dans la seconde pyramide, l’entrée ou le passage qui y aboutissait ne pouvait pas se trouver à l’endroit ou j’avais creusé, c’est-à-dire, au milieu de la façade ; mais qu’à en juger d’après la position du passage de la première pyramide, il fallait que celui de la seconde fût à environ trente pieds plus vers l’orient.

Après avoir tiré cette conclusion, je me hâtai, pour en faire l’application, de me rendre à la seconde pyramide. Je ne fus pas peu étonné en voyant à une trentaine de pas de l’endroit où j’avais commencé les fouilles, un terrain semblable à celui que j’avais ouvert : à cette vue mon espoir se ranima. Je remarquai aussi que dans cet endroit les pierres et le mortier ne formaient pas une masse aussi compacte que du côté de l’est. Ce qui me fît encore plus de plaisir, ce fut d’observer que du côté où je supposai l’entrée, des pierres avaient été enlevées de la surface de la pyramide sur un espace de quelques pieds, ce que je vérifiai en tirant une ligne sur le revêtement depuis le dessus du lieu concave jusqu’à la base ; la concavité avait plus de