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verte de toile, tandis que les cornes sont dehors. Leurs corps sont représentes par deux pièces de bois de trois pieds de long et dix-huit pouces de large, et placées dans une direction horizontale. Au bout de celles-ci a été fixé un autre bois, placé perpendiculairement et haut de deux pieds, pour figurer le poitrail de l’animal. Les veaux et les brebis ont été traités, à cet égard, comme les taureaux, et les égalent en grandeur. Le singe a conservé sa forme, et est assis. Le renard est serré par des bandages ; mais la forme de sa tête a été assez bien conservée. On a laissé également au crocodile sa forme naturelle ; et, après l’avoir bien enveloppé de toiles, on a figuré en couleur, sur cette toile, les yeux et la bouche de l’amphibie. Les oiseaux ont été empaquetés de manière à perdre leurs formes, à l’exception de l’ibis qui ressemble à une volaille prête à être mise à la broche ; au reste, cet oiseau est enveloppé de toiles comme tous les autres.

Il est remarquable que ces animaux ne se trouvent point dans les tombes des hautes classes, tandis que dans celles des classes inférieures, il n’y a guère de papyrus, et que celui qu’on découvre par-ci par-là ne consiste qu’en de petites feuilles attachées à la poitrine, à l’aide d’un