Page:Belzoni - Voyages en Égypte et en Nubie, 1821, tome 1.djvu/17

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

AVIS DU TRADUCTEUR.

Cette simplicité du récit, à laquelle l’auteur tient avec raison, comme à l’une des qualités les plus recommandables d’une relation de voyage, j’ai tâché de la conserver dans la traduction qui est aussi fidèle que le permet la différence des langues. Si je me suis écarté de l’original en quelques points peu importans, je ne l’ai fait qu’avec l’assentiment de l’auteur, qui a trouvé bon que je supprimasse les répétitions et quelques phrases qui n’ajoutaient rien ni aux pensées ni aux faits énoncés précédemment, et que je réunisse des détails homogènes qui dans l’original étaient quelquefois séparés. J’ai adopté pour les noms propres une orthographe uniforme et j’ai suivi à cet égard, autant que possible, la grande description de l’Égypte. J’ai ajouté quelques notes que peut-être on ne regardera pas comme inutiles.

J’arrive à une partie délicate de la relation des voyages de M. Belzoni ; je veux parler des passages où il expose les persécutions qu’il a essuyées dans ses recherches intéressantes. L’auteur a bien voulu me laisser la plus grande latitude à l’égard de la traduction de ces passages. Quoique profondément blessé dans tous ses sentimens, M. Belzoni a pourtant été disposé à supprimer la vive expression de son chagrin. J’ai quelquefois usé de cette liberté pour