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mène à une enceinte formée par le mur qui entoure tout l’édifice, le devant excepté. Enfin, à l’est du mur extérieur, il y a été pratiqué une porte conduisant à un passage à travers le temple. La façade est tournée vers le nord ; elle est précédée, à la distance de quarante-huit pieds, de propylées, dont la grande entrée est vis-à-vis de celle du vestibule. Dégagé de tout autre bâtiment, et occupant une position entièrement isolée, ce temple n’en présente qu’un aspect plus agréable. Sur les propylées on lit plusieurs inscriptions égyptiennes, coptes et grecques. Voici une des dernières :


ΔΟΜΙΣΙΟCΑPPIANΟC
CTPATICΠεlPHςlTOΥPAN
ΦHAIKOKAIΔOMITI
OΥIOCMOΥCΥNTωΠANΥA
OIKωΠPOCεKΥNHOA
ΦεΟΝΜεΥΙCΤΟΝεΡΜΗ
KAΔPIANOΥKAICAPOC
TOΥKΥPIOΥTΥBIIH

Ayant remis à la voile, nous arrivâmes avant le soir à Meharraka ou Offelina, où existent des ruines d’un petit temple égyptien, mais qui, évidemment, a été bâti par les Grecs. Ce n’est qu’