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Quand de ses cheveux d’or aux molles avalanches
Le nuage odorant, par ses bras écarté,
Laissa voir le contour de ses formes plus blanches
Que la neige où du jour scintille la clarté,

L’Aurore, à son aspect, d’étonnement saisie,
Derrière ses rideaux cacha son front charmant ;
Au souffle de sa bouche un parfum d’ambroisie
Répandit dans les airs un vaste enivrement.