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Et quand viendra l’hiver, comme les hirondelles,
Nous partirons joyeux vers les bleus infinis ;
Le monde peut mentir, les cieux restent fidèles ;
Pour nos ailes toujours ils garderont des nids.

Toujours pour notre soif ils auront des fontaines,
Pour nos cœurs des amours et des printemps plus doux ;
Les clartés de là-haut sont des clartés certaines,
Et l’espace et le temps ne peuvent rien sur nous !