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Comme un ange tombé des hauteurs sidérales
Que le trépas vengeur marque de son affront,
Tu sentiras les mains des heures sépulcrales
De ses fières clartés découronner ton front ;

Et suivi du convoi des planètes funèbres,
De tes rayons éteints sérail déshérité,
Au fond du morne oubli, gardé par les ténèbres
Tu t’en iras dormir pour une éternité !