Ô Maître, gloire à tes soixante !
Ton chemin fut bien âpre, mais
Jeunesse à ce point florissante
Et si belle vit-on jamais ?
Pour saluer la primevère.
Quand les grands bois te reverront,
Tout le monde aura l’air sévère,
Tous les oiseaux te siffleront.
L’alouette dira : « C’est lâche,
On finira par nous manger ».
L’hirondelle : « C’était relâche,
Je voyageais à l’étranger ».