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MADEMOISELLE GIRAUD,

MA FEMME

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Au mois de février de l’hiver dernier, certaine nuit du mardi au mercredi, la partie de l’avenue Friedland comprise entre la rue de Courcelles et l’Arc de Triomphe avait une animation extraordinaire. Devant un hôtel de style renaissance brillamment éclairé, des équipages, des voitures de remises et de simples fiacres déposaient à chaque instant des hommes en paletot, des femmes encapuchonnées. Ils traversaient à la hâte le vaste trottoir

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