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XXII

En dehors des recommandations personnelles, bien faciles à observer, que m’avait faites le docteur X…, le traitement prescrit à Paule était des plus simples. Elle devait prendre beaucoup d’exercice, vivre au grand air, se distraire le plus possible.

Rien ne nous aurait donc retenu à Oran et ne m’aurait empêché de suivre, à la lettre, le plan que M. de Blangy et moi nous nous étions tracé et qui consistait à ne pas rester plus d’une semaine dans la même ville : j’emmenais Paule faire quelques intéressantes excursions, sur la côte, ou dans l’intérieur des terres et je lui enlevais toute possibilité, dans le cas où elle y aurait songé, de donner de ses nouvelles en France et surtout de recevoir des lettres. Mais dans notre seconde visite au docteur, il vint à ce