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Elle se trompait. Je devins un tyran.
Qu’avais-je à ménager ? M’avait-elle laissé quelque espoir ? Pouvais-je penser qu’avec le temps je triompherais de ses résistances, que je parviendrais à toucher son cœur ? Non, elle s’était expliquée à ce sujet le plus clairement du monde, et il eût été insensé de me faire de nouvelles illusions. J’étais condamné en dernier ressort, sans possibilité de recours en grâce, au célibat à perpétuité.
J’exerçai, du reste, ma tyrannie sans conviction, sans parti pris, avec des temps d’arrêt et de brusques retours vers la douceur et la mansuétude. Ce fut une tyrannie intermittente.
Ah ! mon cher ami, ne me reprochez pas ma faiblesse,