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gnifique Introduction au bouddhisme de Burnouf, un des monuments du siècle, le pousseront vers l’Inde. Mais la Grèce et l’Inde le séduisent surtout, la première par son naturalisme que le Christianisme, a détruit ; l’autre, par la force et la profondeur de ses religions vivantes. C’est pour la même raison qu’il reviendra à Ossian, que M. Flottes, je crois, a oublié de mentionner parmi ses sources, et qu’il étudiera les Eddas : les pays du nord ayant été les derniers que le Christ a vaincus, sa sympathie leur est acquise.

Est-il Grec ? Bien moins d’André Chénier, qui ne l’est vraiment que dans quelques fragments d’anthologie. Est-il Hindou ? Il n’a pas su dégager de la masse des croyances de l’Inde ce qui pouvait enrichir notre connaissance. Ses poèmes sont