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M. Morgan dit simplement de lui « qu’il vint au Canada et y mourut. »

Nous pensons, comme lui, qu’il n’y a fait rien de plus, si ce n’est de laisser son fils Louis pour le remplacer.

Louis Gugy, son fils, bien que élevé à Paris, et ayant lui aussi servi dans l’armée française, en qualité de sous-officier au régiment de son père, les « Gardes Suisses, » avait eu le temps de devenir fervent sujet anglais, par naturalisation, avant que l’héritage de son oncle Conrad devînt vacant par le décès de Mlle Elizabeth Wilkinson. Il était déjà shérif des Trois-Rivières, quand cette fortune fut mise à sa disposition.

Le chevalier Barthélémy Gugy étant mort avant ce temps-là n’a pas pu être mis en possession de l’héritage qui lui était destiné et, par conséquent, la question de qualification n’a pas été soulevée. Quant à son fils Louis, ses droits d’héritier et sa qualification se trouvaient alors, au point de vue de la loi et de toute considération d’État, parfaitement établis et reconnus. Nous devons donc le considérer comme le second Gugy, seigneur en titre et