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du côté du sud-ouest, sur deux lieues de profondeur, tenant sur le devant au fleuve Saint-Laurent, d’autre part, au haut des deux lieues de profondeur, aux terres non concédées, d’un côté, au nord-est, aux terres restantes aux dits sieur et damoiselle Boucher, et d’autre part, aux terres non concédées, comme leur appartenant, avec plus grande quantité, suivant le titre de concession de mon dit sieur Talon du dit jour, 3 novembre 1672, etc., etc., etc. »

L’acte du notaire Adhémar contenant cette citation se trouve au complet aux vieilles archives de Montréal.

La connaissance de ce contrat fait disparaître beaucoup de fausses impressions. On croyait que les premières terres concédées dans le fief Grosbois l’avaient été par les seigneurs Le Sieur, convaincu que tout le fief leur avait appartenu avant les premiers défrichements. On ne pouvait ignorer que le Sieur de Grandpré était devenu propriétaire de cette partie de Grosbois qu’on nomme Grosbois-Ouest, mais on ne savait ni quand, ni comment, ni de qui il l’avait acheté.