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obligé d’ajouter des ailes au premier bâtiment, et l’école devint ainsi le bel et grand édifice que l’on voit aujourd’hui.

« M. Dorion avait d’autres projets en tête, et ces projets, le temps paraissait enfin venu de les mettre à exécution. Les sœurs de la Providence étaient venues fonder à Yamachiche, en 1871, un hospice ou elles recevaient les orphelins, les vieillards et les infirmes. Cet hospice avait été doté par feu madame Charland, seigneuresse de Grosbois, et par madame Pierre Pellerin, qui a pris sa pension chez les sœurs elles-mêmes. On avait commencé l’œuvre d’une manière bien humble, en se plaçant dans une petite maison en bois, demeure de madame Pellerin. Cette maison était confortable pour un particulier, mais n’avait pas du tout les proportions d’un hospice. Il fallait donc élever aux sœurs de la Providence une maison plus vaste, et il fallait aussi leur trouver un terrain convenable. De là les divers projets de M. Dorion.

« Pour le terrain, voici ce qu’il méditait : il possédait de l’autre côté de la rivière une pointe de terre qui s’avançait considérable-