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le pays voisin n’avaient pas un funeste attrait pour notre jeunesse rurale.

Devenues fort aisément accessibles par les défrichements, les régions des lacs du Nord, ou le gibier et le poisson abondent, comme autrefois au bas des rivières et près du lac Saint-Pierre, sont maintenant des lieux de délices pour les sportsmen, qui s’ennuient dans les villes. Ils y ont des résidences de luxe, pour la belle saison et les partis de chasse en d’autres temps.

Descendons maintenant de ces hauteurs, passant à travers les paroisses de Saint-Mathieu, Saint-Élie de Caxton, Saint-Boniface de Shawinigan, Saint-Étienne des Grès, Saint-Barnabé, Saint-Sévère, où l’on retrouve les enfants d’Yamachiche ; allons revoir les champs des premiers colonisateurs de 1700, aux bords du lac et des rivières d’Yamachiche, et demandons-nous s’il y a eu, quelque part ailleurs, une autre douzaine de braves laboureurs qui ont, pendant un même temps, ouvert à la culture, par eux-mêmes et leurs descendants, une aussi grande étendue de terres, mis au service de leur pays une population plus nom-