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après le décès de son fils, à M. Nicolas Gatineau. Trois ans plus tard, cependant, rien n’ayant été fait, ni d’un côté, ni de l’autre, il eut recours à ses petits-neveux, Charles et Julien LeSieur, comme nous l’avons dit ailleurs, en leur cédant le reste de son fief.

Voici l’extrait de l’aveu et dénombrement de Louis Boucher, sieur de Grandpré, en 1723 :

« Sur laquelle étendue de fief (il parlait de Grandpré et Grosbois-Ouest), il a un domaine consistant en une maison de vingt pieds de long, close de pieux, une étable de quinze pieds de long aussi close de pieux, dix arpents de front sur douze de profondeur sur lesquels il y a sept arpents de terre labourable et quatorze arpents de prairie dans les dits îlets du dit Lac. »

« Qu’il y a dans la censive les habitants qui suivent savoir, au nord-est de la petite rivière Ouamachiche, la veuve et héritiers d’Étienne Gelinas qui possèdent quatre arpents de front sur environ huit de profondeur, la dite terre étant en pointe par derrière, chargés de quatre livres du pays et de quatre chapons de rente