Page:Bellaud-Dessalles - Légendes du vieux Béziers, 1923.pdf/91

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
89
LES VENDANGES DE LA GALINIÈRE

rustique, l’on y attela ses bœufs et on les laissa aller… alors un Ange vint se placer devant les animaux dont les cornes devinrent soudain lumineuses, le char et son guide céleste prirent le chemin de Saint-Aphrodise, ils entrèrent dans la basilique et s’arrêtèrent devant le Maître-autel…

C’est pourquoi l’on y voit une chapelle avec un Saint en prières, deux bœufs roux et un Ange blanc !

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Y a-t-il toujours un barralet merveilleux à la Galinière, je l’ignore, mais ce qui est certain, c’est que depuis ce temps, à Béziers, l’on n’a jamais entendu dire : n’y a plus de vin…