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Le départ a lieu le premier juillet à 10 heures. À la gare, Fournel porte nos bagages, s’empresse, nous fait des recommandations, puis, quand nous sommes installés dans notre wagon, s’approche une dernière fois pour demander « si nous allons traverser la mer ». Il se rassure en apprenant que nous n’aurons affaire qu’à des fleuves et pendant qu’il nous adresse un dernier salut, nous fixons ce beau geste avec nos kodaks.

À Tarascon, il faut descendre, commencer les transbordements de nos bagages qui seront le seul ennui de tous les jours, s’asseoir à la table de ce buffet pendant qu’un aimable voisin nous initie à sa manière de voyager dans les wagons restaurants !