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SECONDE PARTIE

INTRODUCTION. — La Rime et la Prononciation.

I. Nos grands poètes ne se sont jamais contentés de rimer pour l’œil. — II. Aucun] critique , pas même Malherbe, ne les a contraints de rimer à la fois pour Toreille et pour l’œil. — III. La rime est-elle un auxiliaire pour la phonétique ? — IV. Il faut connaître la prononciation pour juger la rime. — Cette prononciation est d’ordinaire celle de la déclamation. — L’Etymologie ne peut la donner. — L’Orthographe met sur la trace. — On la trouve dans les Grammaires , Arts poétiques, Dictionnaires de Rimes, livres où l’orthographe est réformée. — V. Quot capita, tôt sensus, — D’où vient cette confusion ? — Elle, embarrasse le poète. — L’Académie ne peut rétablir l’accord. — Ces dissentiments ont amené la division des rimes, en rimes pour l’œil et en rimes pour l’oreille 137

CHAPITRE II— Des Consonnes finales.

Article 1. — La loi des consonnes finales 166

— 2. — La loi de la succession des Rimes. . . 195

— 3. — L’r finale des mots en er ou les Rimes normandes 203

— 4. — Consonnes finales retranchées ou ajoutées 213

CHAPITRE III. — Voyelles et Diphthongues.

Article 1. — A pour E. — E pour A 219

— 2. — Aux. — Eaux. — Ots. — Os. . . . 229

— 3. — Ain et in. — Rimes de Paris .... 232