Le jardin que supportait la voûte de la salle des Thermes, a été détruit, lorsqu’en 1820, on éleva au-dessus de ces belles ruines une vaste toiture destinée à les protéger à l’avenir contre les ravages du temps (Voyez la note B). Bien qu’on ne puisse qu’applaudir à cette mesure, qui assure la conservation d’un des plus curieux monumens de notre capitale, il faut avouer que cet édifice a perdu, en partie, son aspect pittoresque, depuis qu’il n’est plus couronné, comme autrefois, de fleurs et de verdure. Ajoutez à cela que les prétendues restaurations de la salle des Thermes ont été exécutées avec fort peu de goût.
Ces souterrains qui, ainsi que l’a reconnu M. de Caylus, descendaient jusque sur les bords de la Seine, s’étendaient sous l’hôtel de Cluny : ils se prolongeaient même sous l’ancien couvent des Mathurins, comme on en a acquis la preuve en 1676.