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obstruaient les abords ; 2° que le terrain devenu libre serait clos de murs, élevés et décorés dans le style du monument même ; 3° que la salle resterait dans son état actuel, et qu’on y formerait un Musée au milieu duquel serait placée la statue de Julien ; 4° que ce Musée ne serait formé que d’antiquités, gauloises, et d’antiquités romaines trouvées en France. Le conservateur de ce Musée fut même nommé : c’était M. Auguis, aujourd’hui Député.

On se mit à l’œuvre pour réaliser ces projets. On acheta et on démolit la maison de la Croix-de-Fer ; on déblaya, on restaura, on ouvrit une entrée sur la rue de la Harpe ; on dépensa soixante mille francs. Mais, quand on en fut là, M. Decazes ayant quitté le portefeuille de l’intérieur (en 1820), on s’arrêta tout court, et toute l’affaire fut remise en question.

M. le baron Capelle, secrétaire général du ministère, fit une visite au monument ; il trouva, lui, que ces vieux restes avaient assez peu d’importance, et, d’après son avis, que partageait M. Hély d’Oisel, alors directeur des travaux publics, M. le comte Siméon, devenu Ministre, suspendit l’exécution du plan de son prédécesseur.