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en véritables palais, où brillait tout le luxe de l’architecture et des arts. Les Thermes d’Agrippa, de Néron, de Caracalla et de Dioclétien, surpassaient tous ceux de Rome, par leur étendue et leur magnificence. Ils contenaient plusieurs salles de bains, d’exercices et de jeux, des galeries, des portiques, des théâtres et d’immenses jardins.



Note B (Page 12).


Les restes de ce palais sont situés dans la rue de La Harpe. Avant 1819, on y entrait par la porte cochère d’une maison de cette rue, portant le n° 53, et connue sous le nom de la maison de la Croix-de-Fer. La salle des Thermes était alors une dépendance de cette maison, qui avait été affectée à la dotation de l’hospice de Charenton, par un décret de 1807, et que l’administration de cet hospice avait louée à un tonnelier : ainsi, l’antique palais des empereurs romains était métamorphosé en magasin de futailles.

M. Quatremère de Quincy, instruit de cet état de choses, en rendit compte à M. Decazes, Ministre