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héritiers)[1]. En effet, le duc de Valois lui-même, qui lui faisait une cour assidue, jouait auprès d’elle à se donner un maître, de sorte que le mensonge de Marie serait peut-être devenu une réalité, sans les remontrances et les conseils qui vinrent éclairer ce prince. On lui fit observer « qu’il avait le plus grand de tous les intérêts humains à prendre garde que la reine vécût chastement, bien loin de la solliciter d’incontinence ; puisque si elle avait un fils, quand même ce serait de lui, ce fils l’empêcherait de parvenir à la couronne, et le réduirait à se contenter de la Bretagne, que sa femme[2] lui avait apportée ; encore faudrait-il, contre l’ordre de la nature, qu’il en

  1. Dames galantes de Brantôme, T. 2, pag. 117.
  2. Il avait épousé la princesse Claude, fille de Louis XII.