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étaient d’ailleurs affables, généreuses, bienfaisantes, bonnes en un mot comme le sont ordinairement toutes les femmes galantes du fond du cœur, et sans motif d’intérêt, d’intrigue ou d’ambition. Elles moururent généralement regrettées, tandis que le Débonnaire, qui n’avait aimé que la compagnie des prêtres, qui avait banni de sa cour tous les plaisirs, qui l’avait réglée monacalement, qui n’avait eu de goût que pour le plein-chant et les cérémonies de l’église, après s’être rendu méprisable, dit le même P. Daniel[1], aux évêques et aux abbés, à force de trop communiquer avec eux, et de leur trop déférer, mourut avili, dégradé dans l’esprit de ses sujets, avec la réputation d’un très-vertueux, mais très-médiocre empereur[2]. »

  1. Histoire de France, T. 1er, pag. 645.
  2. Saint-Foix, Essais hist. sur Paris. T. 1er, pag. 182 et suivantes.