éditeurs ont cru introduire dans le récit plus de cohérence en rangeant autrement que le scribe d’Oxford certains groupes de vers. Je crois qu’ils ont fait à tort ces transpositions et j’ai donc respecté le texte du manuscrit. Mais depuis soixante ans les lexicographes, les critiques littéraires, les grammairiens qui ont eu à citer ces vers les ont toujours cités d’après la numérotation qui résulte desdites transpositions : il importait de la conserver. C’est pourquoi le lecteur, aux passages en question, trouve dans les marges de la présente édition deux numérotations : l’une représente l’ordre selon lequel ces vers se suivent dans le manuscrit ; l’autre, indiquée par des chiffres entre crochets, représente l’ordre adopté par les autres éditeurs.
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