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chapitre VII. — phénomènes optiques des systèmes en mouvement relatif.

Si l’observateur se trouve en ce moment en il perçoit la lumière, mais l’ouverture n’est plus alors en car pendant le temps elle s’est déplacée de étant la vitesse du mouvement de translation de l’observateur. L’étoile est donc vue dans la direction ou

Si l’on désigne par l’angle de la vitesse de l’observateur et du rayon lumineux venant de l’étoile, par l’angle de la vitesse et du prolongement de la direction apparente de l’étoile, par l’angle d’aberration on a

ou, étant très petit,

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Airy a constaté que l’aberration est la même avec une lunette pleine d’air ou pleine d’eau. On peut déduire de ce fait la formule de Fresnel (no 19) (entraînement des ondes).

Sans doute le raisonnement qui précède donne pratiquement la valeur de l’aberration, mais il est, au fond, inexact, car il ne tient pas compte de la relativité des longueurs et des angles.

Nouvelle théorie. — Imaginons des observateurs placés sur l’orbite de la Terre, mais ne participant pas au mouvement de la Terre autour du Soleil. Ces observateurs appartiendront à un système dans lequel la direction de l’étoile sera fixe, si cette étoile est assez lointaine pour pouvoir être considérée comme infiniment éloignée.

La Terre constitue, à chaque instant, un système en mouvement relatif par rapport au système Nous allons chercher quelle est la direction de l’étoile pour un observateur entraîné avec la Terre.

Soit une position de la Terre sur son orbite ; dans le système prenons comme axe des la direction de la vitesse de translation autour du Soleil, pour plan des le plan de la vitesse et de la direction de l’étoile Dans le système le départ de d’une onde lumineuse reçue en a pour coordon-