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deuxième partie. — la relativité généralisée.

partie de l’action électromagnétique dépendant des forces maxwelliennes resterait la même que dans la théorie de Lorentz-Hilbert ; enfin une autre partie de l’action électromagnétique, liée à des forces non maxwelliennes qui s’introduisent dans la théorie de Weyl-Eddington (et qui sont d’ailleurs nécessaires pour que la charge de l’électron puisse subsister), serait l’action qui se présente à nos yeux sous l’aspect de l’action matérielle.

L’idée d’Eddington, que la loi de gravitation serait une identification entre grandeurs géométriques et grandeurs physiques resterait peut-être acceptable, sans entrer en conflit avec le principe d’action stationnaire.

104. Principe d’Hamilton et relativité généralisée
(d’après Einstein).

Einstein s’est placé à un point de vue très général, faisant le moins possible d’hypothèses.

Le champ de gravitation est représenté par le tenseur des (ou ), la substance (matière et champ électromagnétique) par un certain nombre de fonctions de point Soit une fonction des

des et

Cette fonction est supposée obéir au principe de variation

(8-16)

Ce principe de variation nous donne autant d’équations différentielles qu’il y a de fonctions et à déterminer, si nous admettons que les et doivent varier indépendamment les uns des autres, et de manière que les et s’annulent tous aux limites du domaine d’intégration.

Comme nous l’avons vu au numéro précédent, si nous supposons que est linéaire en et que les coefficients des ne dépendent que des on peut écrire

(9-16)