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chapitre XIII. — notions de calcul tensoriel.

Le carré de la longueur d’un vecteur peut être considéré comme le produit scalaire du vecteur par lui-même.

Deux vecteurs sont orthogonaux lorsque leur produit scalaire est nul.

Ces notions se généralisent facilement, dans le cas de coordonnées quelconques, grâce à l’introduction des quadrivecteurs covariant et contrevariant associés. Le scalaire

dont (18-13) est la forme dégénérée en coordonnées galiléennes et pour trois dimensions, est la généralisation du produit scalaire de la théorie ordinaire.

Le carré de la longueur généralisée d’un quadrivecteur (ou ) est le scalaire.

(19-13)

Enfin la condition d’orthogonalité de deux quadrivecteurs et ou et est

(20-13)  ou 

Si un vecteur subit un accroissement orthogonal infiniment petit (ou si subit l’accroissement ), sa longueur n’éprouve qu’une variation du second ordre ; on a, en effet, en n’écrivant pas les termes d’ordre supérieur au premier

puisque, l’accroissement étant orthogonal, on a

68. Expression invariante de l’hypervolume.
Densité tensorielle.

Cherchons d’abord la loi de transformation du déterminant D’après (7-13), on a

BECQUEREL.
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