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APPENDICE

avec le système naturel, ait la même valeur que dans le vide. Cela signifie que les , qui font différer () de doivent être considérables dans l’électron ; autrement dit, le champ électrique doit y être colossal.

Matière et électricité. — Pour identifier la substance contenue dans l’espace, nous devons chercher les tenseurs géométriques qui correspondent aux tenseurs physiques. Ces tenseurs n’ont d’ailleurs pas besoin d’être absolus car nous utilisons le système de jauges naturel (aux faibles erreurs près dues à l’ambiguïté résultant de la non-intégrabilité des longueurs) et nous n’avons aucune raison de penser que les lois de notre science se conserveraient toutes dans un système de jauges arbitraire.

Tout d’abord, rien n’est changé à la loi de la gravitation dans la matière, car la généralisation de Weyl-Eddington n’introduit pas de nouveau tenseur à divergence nulle auquel on puisse identifier

Le tenseur des forces électrique et magnétique doit satisfaire le premier groupe des équations de Maxwell généralisées, et ces équations deviennent des identités (14-6) si est le rotationnel d’un vecteur. Nous voyons qu’il n’y a qu’un seul tenseur géométrique que nous puissions identifier avec le tenseur des forces électrique et magnétique, c’est celui que nous avons précisément désigné par (16-17). Le vecteur dont est le rotationnel, est le potentiel.

Le vecteur courant-densité de charge doit satisfaire à la loi expérimentale de conservation de l’électricité. Il faut donc que  ; cette équation devient une identité si est la divergence d’un tenseur symétrique gauche contrevariant ; nous devons donc identifier avec la divergence