Page:Becque - Théâtre complet, 1890, tome 2.djvu/94

Cette page n’a pas encore été corrigée

C’eût été dommage. Ma sœur et lui font un petit couple charmant, tandis que nous ne nous serions convenus sous aucun rapport. MERKENS Patientez, votre tour viendra. JUDITH Il ne me préoccupe pas.

MERKENS Cependant vous souhaitez bien un peu de vous marier. JUDITH Le plus tard possible. Je me trouve à merveille et je ne pense pas à changer. MERKENS La composition vous suffit ? JUDITH Elle me suffit, vous l’avez dit. MERKENS Quel malheur qu’une belle personne comme vous, pleine de dons, manque justement de ce je ne sais quoi qui les mettrait en œuvre.