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mais abordons, n’est-ce pas, la seule qui soit véritablement importante, la question argent. Je vous écoute.

MARIE Non, parlez vous-même. BOURDON, avec un demi-sourire. Je suis ici pour vous entendre et pour vous conseiller. MARIE Il me serait pénible de m’appesantir là-dessus. BOURDON, souriant. Bah ! Vous désirez peut-être savoir quelle est exactement, à un sou près, la fortune de M. Teissier ? MARIE Je la trouve suffisante, sans la connaître. BOURDON Vous avez raison. Teissier est riche, très riche, plus riche, le sournois, qu’il n’en convient luimême. Allez donc, mademoiselle, je vous attends. MARIE M. Teissier vous a fait part sans doute de ses intentions ? BOURDON Oui, mais je voudrais connaître aussi le