Page:Becque - Théâtre complet, 1890, tome 2.djvu/222

Cette page n’a pas encore été corrigée

ROSALIE Laissez-nous faire, madame, vous nous embarrassez plutôt qu’autre chose. Judith paraît. MADAME VIGNERON Judith, viens ici. (Elles descendent la scène.) Tu avais raison mon enfant. Toutes ces affaires ne nous valent rien. Voilà ta sœur qu’on porte dans son lit, demain, ce sera vous et après-demain ce sera moi. Tu penses toujours que le meilleur est d’en finir ? JUDITH Oui, toujours. MADAME VIGNERON Bien. Tu vas prendre Rosalie avec toi et vous irez chez M. Bourdon. Tu lui diras que j’accepte tout, que j’approuve tout, et que j’ai hâte maintenant de voir tout terminé. Tu ajouteras : la même hâte que lui. C’est bien ton avis ?

JUDITH C’est mon avis. MADAME VIGNERON Va, ma grande fille (Elles se séparent.) Je veux bien garder ce que j’ai, mais je tiens d’abord à conserver mes enfants.

ACTE IV