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y engage. Quand vous aurez pris une décision, vous me la ferez connaître. Il fait mine de se retirer. TEISSIER Ne partez pas, Bourdon, sans que nous ayons dit un mot de la fabrique. BOURDON La fabrique, mon cher Teissier, peut attendre. Je voudrais avant tout débarrasser Mme Vigneron de ses terrains. Nous sommes en présence d’une veuve et de quatre enfants qui se trouvent appauvris du jour au lendemain, il y a là une situation très intéressante, ne l’oublions pas. Teissier sourit.

AUGUSTE, entrant, bas, à Mme Vigneron. M. Lefort est là, madame. MADAME VIGNERON Ayez l’obligeance, monsieur Bourdon, de rester encore un instant. Vous allez entendre notre architecte qui vous fera peut-être changer d’avis. BOURDON Je suis à vos ordres, madame. MADAME VIGNERON, à Auguste. Faites entrer M. Lefort et priez Mlle Judith de venir ici.