Page:Becque - Théâtre complet, 1890, tome 2.djvu/110

Cette page n’a pas encore été corrigée

Faites ce que je vous dis, madame, faites vite. MADAME VIGNERON, troublée, vivement. Passez dans l’autre salon, mesdemoiselles. Allons, entendez-vous ce que je vous dis, passez dans l’autre salon. Gaston, va avec tes sœurs, mon enfant. Madame de Saint-Genis, ayez l’obligeance d’accompagner mes filles. (Elle a ouvert la porte de droite et les fait défiler devant elle.)

LE MÉDECIN,

aux hommes qui se sont levés. Vous pouvez rester, vous, messieurs ; vous êtes parents de M. Vigneron ? BOURDON Non, monsieur, ses amis seulement.

LE MÉDECIN

Eh bien, messieurs, votre pauvre ami vient d’être frappé d’une apoplexie foudroyante. On apporte Vigneron au fond du théâtre ; Mme Vigneron pousse un cri et se précipite sur le corps de son mari.

ACTE II